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« En hiver aussi, il faut faire de la piste »

EN HIVER IL FAUT FAIRE DE LA PISTE

 

Faut-il s’entraîner sur piste régulièrement en hiver ? Pour les coureurs sur route, la réponse à cette question ne va pas forcément de soi. Responsable national du 24 heures, Bruno Fougeron passe en revue les avantages des séances de pistes hivernales. Interview en forme de conseils.

 

 

www.athle.com : Les coureurs sur route doivent-ils faire de la piste ?
Bruno Fougeron : Oui, il faut aussi faire de la piste en hiver. Je vois trois raisons principales. Premièrement, il faut faire de la piste pour s’étalonner, savoir à quelle vitesse on court, connaître ses références chronométriques très précisément. Deuxièmement, je dirais qu’il faut s’entraîner sur piste l’hiver pour avoir des appuis solides.
Ceux qui ne courent que sur des routes et des sous-bois travaillent seulement une certaine forme d’appuis. Sur la piste, il est plus facile de faire du bon travail de foulées et d’améliorer ses gammes car les appuis sont réguliers. Enfin, il faut faire de la piste pour aller vite. Pour travailler la VMA (1), un athlète a forcément besoin d’avoir des repères. La piste est irremplaçable pour ça.

Combien de fois un coureur sur route doit-il faire de la piste en hiver ?
Difficile de répondre simplement car cela dépend de plusieurs facteurs. Mais, pour le plus grand nombre, je dirais qu’une séance hebdomadaire de piste – voire deux – sera déjà grandement bénéfique. Cela permet ainsi de faire du travail d’appui et de la VMA courte de façon régulière. En plus, on peut aussi retrouver les copains du club et profiter de la lumière des projecteurs du stade ! Il est bien plus sage de faire du travail de VMA courte sur piste que sur route. Enchaîner des 200 m ou des 300 m sur route est toujours un peu risqué au niveau des blessures.

Peut-on imaginer une séance-type de piste en hiver ?
Une fois encore, on ne peut pas généraliser mais voici ce que je peux proposer. D’abord un échauffement classique de 20 à 30 minutes. Ensuite, un travail de gammes et d’appuis pour remettre en place une foulée de course énergique et économique. Enfin, deux séries de 10 fois 200 mètres. Mais ce n’est qu’un exemple. On peut aussi s’imposer des séries de 400 m ou de 800 m. Tout dépend des objectifs de chacun. Pour autant, je dirais que faire des séries de 200 m équivaut au minimum syndical du travail hivernal sur piste.

L’utilisation des pointes est-elle indispensable ?
En cas de pluie, oui. En revanche, pour des séances de VMA courte par temps sec hivernal, aucun besoin de chausser des pointes…

En fin de compte, au vu de votre analyse, faire de la piste en hiver semble indispensable pour les coureurs sur route…
Oui, c’est exact. L’hiver, si on ne travaille pas sa VMA, on passe à côté de quelque chose. Or, pour travailler la VMA, il faut faire de la piste. Ce n’est pas plus compliqué que ça ! En même temps, il y aura toujours des gens hostiles à la piste mais j’ai l’impression que de plus en plus de coureurs de hors stade ont désormais compris l’importance et l’intérêt des séances sur piste.

 

 

J'ai trouvé cette article intéressant sur le site de la FFA



27/01/2011
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