vincetrail33

"ULTRA EUSKAL TRAIL 2014 "

"UNE PREMIERE DES PLUS DUR!!!!!"

Cette année j'ai fait le choix de me remettre à l'ultra et comme première, j'ai choisi Euskal trail qui était à quelque encavellure de la maison sur des sentiers que je connais donc tout pour réussir mais c'était sans compté sur une météo très dur et un terrain des plus gras!!!  

De la boue de la boue et de la boue des cascades et encore des cascades bref dur dur!!!

J'arrive la veille sur Baigorry pour récupéré mon dossard avec une belle surprise un jolie maillot!!! et de belle chaussures et c'est pas partout que l'on à le droit à cela!

Le temps de dire bonjour aux personnes que je connais, et je parts faire mon sac.

Dodo dans ma toile de tente une nuit plutôt courte car je dormais à coté de la rivière et j'aime pas être loin de ma famille bref j'ai mis du temps à trouver le sommeil!

Mon réveil sonne à 4h du matin je m'habille, petit déjeuner et je prends la direction sur la zone de départ au centre du village.

Juste le temps de me faire payé le café et je dois rentré dans le sas de départ.

Il y a du beau monde Nicolas Darmaillaq vainqueur du GRP, Claude Escault multiple vainqueur de cette épreuve quand elle était sur 2 jours et en binôme, un espaigoin réputé de l'autre coté de la frontière, et Yannick Gourdon et son binôme favoris du 130, bref les meilleurs du coin, hormis 2 ou 3 mecs qui sont blessés le microcosme de l'ultra trail du sud ouest est la!

A 5h le départ est donné, direction la première difficulté de la journée, le Jara à 812 m alt.                                                                                                                                                                          Je décide de partir cool, car ces derniers temps je suis loin d'être au top, la faute à des sinusite chronique, y à une semaine j'ai fait un scanner et il s'avère que j'ai tout les sinus de la face coté droit qui sont encombré! Donc Piano piano.

Le Jara est montagne plutôt agréable le terrain est déjà plutôt gras mais rien d'insurmontable la descente ce fait de manière très agréable tout en lacets pour arrivée derrière la déchetterie, on passe par la départemental devant le Batiland.

On prends la direction du Lara  à 700m alt. La montée est dur sur le début et tout en dévers sur la fin.

La pluie commence à faire son apparition et elle ne nous quittera plus!

La descente ce fait en direction de Gastilarlepoa, ou on y trouve notre premier ravito et pointage.

Un beau morceau  commence: la montée vers l'IPARLA  1044m alt avec un joli  Rempaillon s'en suit un sentier en dévers en contrebas des crêtes.

Commence une montée très raid un mur ! Ce dernier nous en mène au col d'Iparla à 900m alt. La montée vers le sommets continue par le GR10 qui est très gras chaque cailloux glissent, il faut donc être attentif à tout, je prends mon temps pour ne pas me blessé.

La descente vers le col d'Harieta est  laborieuse!Glissante, cassante encore une fois la prudence est de mise.

On longe les crêtes en contrebas par la forêt,et on laisse sur le côté l'Astate et le Buztandallay.

Le sentier est encore pire toujours en dévers, toujours gras des glissades et encore des glissades! Les nerfs sont mis à l'épreuve.

Le clou du spectacle que j'aurai pu nommé" un ours sur la glace" est le sentier qui nous ramène vers le col  d'Ispéguy  qui est lui connu pour ces ventas. Je dois me viander pas loin de 3 fois!!!

Au col le deuxième ravitos est la pour nous remettre du baume au coeur, je prends mon temps à chaque ravitos, car malgré le temps je bois beaucoup d'eau en espérant retardé les douleurs musculaires.

Direction l'Autza 1305 m alt pour cela on prends un sentier qui nous faits traversé une belle foret.

Le terrain est toujours aussi compliquée! Il nous en mène au col Nekaitzeko lepoa à 800m alt.

De la on monte sur une crête en forêt qui est bien grasse, avec des racines toujours aussi glissante, j'ai une petite pensée pour les mecs du club qui sont sur le 2x40 et qui vont prendre le même sentier mais à le descente ça promet!

Nous on est toujours sur l'ascention de l'Autza.

En sortie de bois on monte sur les crêtes herbeuses, une monotrace nous amène sur pierrier qu'on prends tout droit jusqu'au sommet!!! Et ça lisse encore et toujours!!

La descente est elle plus cool, on passent en contrebas direction les crêtes toujours aussi glissante, la pluie est toujours aussi présente elle est pas très forte mais elle arrose un terrain déjà très gras. 

On descentes sur les Aduldes est du même tonneau que le reste.

Au trinquet nous attends un ravito à l'abri une bonne soupe, un sandwitch et  un coup de téléphone à ma chérie pour la rassuré et je repars!

Direction Quinto réal et le début de l'enfer commence, du brouillard, de la pluie, du vent. En haut la crème solaire est remplacé par la crème contre les gelures avec 4° et un  ressentie de 1° ne me donne pas envie de trainer.

Le terrain je n'en parle même plus, je me vautre dans une grosse mare à canard et la sa mes fatale je suis trempé et j'ai rien de sec!

Je m'arrète pas trop je suis en compagnie d'une dame avec qui j'éssaie de discuté pour rendre le moment moins compliquée!

Et elle m'informe qu'elle va tenté trois ultra en 4 mois l'Eusckal, L'andora (110 Km) et le GRP chapeau bas!

Ca fait 60 Km que l'on est parti et le ravito au col d'Urkiaga arrive.

Je recharge mon camelback en eau, je bois un peu d'eau mais le froid me rattrape, je me mets à tremblé de partout impossible de repartir.

J'ai pu un vètement de sec et il faut encore montée en haut de l'ADI à 1450m alt, je juge cela trop imprudent et préfère abandonné. Un peu déçu car je n'avais pas mal aux jambes mais bon je n'avais plus rien de sec et j'avais très froid ça devenait trop dangereux pour moi j'ai mal geré mais affaire de change .

On me ramène à UREPEL merci au chauffeur, car je lui est pourri son 4/4.

A Urepel on me prends en charge car je n'arrive pas à me réchauffé, un bénévolle de la croix rouge m'envoie à la douche et cela m'a fait beaucoup de bien des affaires de rechange et cela va mieux, plus une bonne soupe, je me faits ramené par un copain qui organise l'UTPMA merci à, lui.

Bon une expérience difficile mais riche d'enseignement.

Félicitation à Nicolas d'Armaillacq qui remporte l'épreuve dans des condition dantesque en 17h20 et aussi à touts ceux qui finiront cette épreuve car même le dernier est en héros!